LA SERENATA PER UN SATELLITE (1969) DE BRUNO MADERNA: UNE “LIBERTE CONTROLEE” POUR UNE “ECOUTE DESORIENTEE”

Pierre Albert Castanet

doi:10.5937/newso2260043C

Pierre Albert Castanet Université de Rouen, Department du musicologie

DOI: https://doi.org/10.5937/newso2260043C

Keywords: Bruno Maderna, œuvre ouverte, interprète, auditeur, audiologie, work in progress

Abstract

En se polarisant sur la Serenata per un satellite (1969) de l’Italien Bruno Maderna (1920-1973), Pierre Albert Castanet désire cerner ce sentiment de “liberté contrôlée” qui entoure interprètes et auditeurs lors de “l’écoute désorientée” d’une œuvre ouverte. En effet, cette agencement de partition de “musique contemporaine” possède la vertu d’offrir un rendu sonore changeant à chaque interprétation. En définitive, le musicologue voudrait montrer que plus l’écouteur tend à connaître et reconnaître les différents maillons de ce genre d’œuvre en train d’être agencés et de se galvaniser, plus le bonheur est au rendez-vous.

Author Biography

Pierre Albert Castanet, Université de Rouen, Department du musicologie

Pierre Albert Castanet est professeur à l’université de Rouen (département de musicologie) et professeur associé en analyse au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Directeur du département des Métiers de la culture (université de Rouen), il est aussi directeur de collection musicologique pour les éditions Basalte, Ina-GRM, Michel de Maule, Millénaire III, Les Cahiers du CIREM. Membre titulaire de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Rouen, il a enseigné par ailleurs une dizaine d’années à Paris dans le cadre de la formation doctorale Musique et Musicologie du XXème siècle pour le compte de l’IRCAM, ENS, EHESS.